Le SAPC souligne ses 50 ans de fondation

Chorale SAPC 2014

Le SAPC souligne ses 50 ans de fondation

Le Service d’aide en prévention de la criminalité (SAPC) de Sherbrooke fête ses 50 ans le 11 décembre 2014. Coquetel à l’hôtel de ville, assemblée générale spéciale du 50e anniversaire, retrouvailles, BBQ, journée corporative, rallye de financement, soirée du 50e anniversaire, les activités commémoratives du demi-siècle se termineront vendredi avec une chorale en association avec le Centre d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC). « Même si à la base notre association avec le CAVAC peut avoir l’air contradictoire, ce n’est pas le cas. Nous unissons nos forces comme nous le faisons dans chacune de nos missions. Nous travaillons auprès des auteurs des crimes dans un objectif de prévention de la criminalité et de prévention de la récidive. Les auteurs des crimes ont besoin de se responsabiliser », explique la directrice générale du SAPC, Annie Morel.

Le SAPC possède cinq immeubles, dont les deux maisons de transition, L’Étape et La Traverse. Une cinquantaine de personnes travaillent au SAPC et une trentaine de bénévoles s’y impliquent. Annuellement, l’organisme communautaire à but non lucratif accueille environ 75 personnes par année à La Traverse, alors que l’Étape en reçoit une dizaine à la fois. La clientèle en réinsertion sociale provient tant des systèmes carcéraux provincial que fédéral. « Notre objectif demeure de ne pas revoir les personnes qui passent par ici en transition. La réinsertion sociale demeure la meilleure façon de protéger la société lorsque l’auteur d’un crime a fini son emprisonnement. Il faut se rappeler que plusieurs auteurs de crimes ont été des victimes. Ça n’excuse pas les gestes criminels commis, mais il faut entendre ces gens et travailler avec eux en fonction de leur problématique. Rependre le contrôle sur sa vie peut avoir un impact important sur la réinsertion sociale », croit Mme Morel.

Le SAPC est né en 1964 sous l’appellation du service d’aide aux prisonniers de Sherbrooke qui les assistait dans les besoins spirituels, moraux, intellectuels ou physiques. « Ce sont des bénévoles qui sont à l’origine de cette initiative pour soutenir des détenus. Une expertise a été développée au fil des ans et des services professionnels et bien ancrés ont été mis sur pied. La diversité de nos services a bien évolué au cours des 50 dernières années. Nous les avons adaptés aux diverses problématiques comme la toxicomanie, l’itinérance ou la santé mentale », explique Annie Morel.

Le SAPC demeure tourné vers l’avenir et souhaite développer de nouveaux services.

« Nous souhaitons constamment mettre en place des services complémentaires afin de rester actifs en prévention de la criminalité. Le logement social, l’employabilité, les services envers les femmes demeurent des défis sur lesquels nous voulons nous pencher. Plusieurs de nos résidents repassent nous voir pour parler de leurs réussites. Nous restons convaincus que nos services peuvent faire la différence », croit Annie Morel

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